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Les premiers succès d’Edison

Voilà qui dénote un habile employé. Mais l’inventeur, chez Edison, ne devait pas tarder à s’annoncer. Il est alors à Boston où il assure, dans un bureau télégraphique, le service de nuit. Comme il a consacré le loisir de ses journées à lire et à étudier, notre veilleur est souvent pris, durant son service, d’invincibles assoupissements, dont les conséquences risquent d’être redoutables.

La punition d’Edison

«Désormais, lui dit alors son chef irrité, vous me télégraphierez la lettre A toutes les demi-heures!»

«Bien !» répond le délinquant. Le lendemain, il a établi entre son appareil et un mouvement d’horlogerie le raccord nécessaire qui, automatiquement, envoie la lettre demandée et assure au dormeur la paix et l’impunité.

De Boston, il vient à New-York : c’est en 1870. Léger d’argent, mais riche de projets et d’idées, il passe un jour devant Wall-street, la rue des financiers. Devant les bureaux d’une agence qui a le monopole des «tickers» —appareils inscrivant automatiquement sur des rubans les cotes de la Bourse— une foule en détresse s’écrase : les tickers sont arrêtés partout, sans que l’administration affolée puisse trouver la cause de l’accident…

Edison, le sauveur

Alors Edison entre dans l’agence et s’offre à réparer le dommage: On y consent. Il examine l’appareil central et avise un ressort tombé entre deux rouages : en quelques secondes, tout fonctionne à nouveau. «Je vous prends ici à 1500 francs par mois !» lui dit le directeur enthousiasmé.

L’amélioration du ticker

Maîtrisant l’émotion qui l’étreint, Edison accepte d’un air détaché…. On l’installe, on lui fournit tout le matériel qu’il demande et, quelque temps après, il apporte à ses chefs un ticker merveilleusement perfectionné : «Combien voulez-vous pour cette invention?» questionne le directeur. Edison, va répondre «26000 fr.» mais il se ravise et laisse l’autre se découvrir : «Voyons… reprend le directeur, seriez-vous satisfait avec 200’000 francs?»

Alors, bon prince, Edison se résigne… Il a 28 ans. L’ère de ses grandes inventions commence : ce sera bientôt la gloire. Edison, ouvre la bouche de stupeur, ce que son interlocuteur prend pour une protestation: « Hélas! Fait ce dernier, attristé, c’est tout ce que je puis vous offrir. »

La gloire, il la devra sans doute à sa bonne, étoile, mais plus encore à son travail opiniâtre. «Le génie, disait-il un jour, est fait de 2% d’inspiration et de 98% de transpiration!»

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