Si Edison, dans certaines inventions, a surtout le mérite de la mise au point, en voici qui sont uniquement à lui: A coup sûr, l’Américain utilitaire et pratique qu’est notre savant les prise moins lui-même que mainte autre trouvaille peu connue dont il dota le mécanicien ou l’industriel. Et l’on sait qu’il a dit de son phonographe : «C’est beau, mais cela ne rapporte pas d’argent».
Il n’en reste pas moins que cet appareil est, avec le cinématographe, l’invention la plus curieuse et surtout la plus populaire d’Edison.
Il y a loin, sans doute, de son premier phonographe, qu’on montre désormais aux visiteurs du musée londonien de Kensington, aux merveilleux instruments qu’on trouve aujourd’hui dans les plus modestes familles.
Fonctionnement du phonographe
Mais le principe est toujours le même : les vibrations de l’air produites par la voix frappent une membrane métallique très souple et munie d’un stylet, lequel «grave» ainsi les sons dans la matière tendre d’une plaque ou d’un rouleau tournant (autrefois en fer-blanc, aujourd’hui en stéarate de soude). Sur ces «gravures», le stylet repassera ensuite à nouveau, fera vibrer la membrane, c’est-à-dire lui fera reproduire les mêmes sons de la voix, amplifiés par un «pavillon». Tel est le phonographe.
Le cinématographe
Et voici, dernier en date, le cinématographe (1887). On s’en rappelle les éléments : toute image, tout point lumineux produit sur notre rétine une impression qui dure plusieurs fractions de seconde et qui subsiste alors même que le point a déjà changé de place.
Ainsi, qu’on agite dans l’obscurité le bout rougi d’une allumette : nous ne verrons pas, en réalité, ce point rouge dans ses positions successives, mais nous croirons voir des lignes de feu. Eh bien! Qu’on parvienne à faire défiler rapidement devant nos yeux l’image —la photographie— des diverses positions successivement occupées par l’allumette, et nous aurons encore l’illusion d’une ligne ou traînée de feu. Et plus les photographies seront nombreuses, c’est-à-dire rapprochées, plus l’illusion sera complète.
Tel fut le principe appliqué par Edison aux déplacements ou «mouvements» de tous les corps. Edison est encore l’inventeur de la «maison en deux jours» : dans d’énormes moules, coûtant 120’000 francs chacun et pouvant servir cinq cents fois, on coule un ciment, rapidement durci; il suffit de 8 ou 10 pièces ainsi coulées et ajustées pour constituer une maison. Le montage demande deux jours et le tout vaut 2500 francs, sans excès d’ornementation, bien entendu….
La vie du grand inventeur américain est un exemple de ce que peut une volonté tenace servie par un travail acharné. Quant à son œuvre, elle a accru le bien-être de tous, ouvert des chemins nouveaux à notre activité comme à nos distractions. Elle est ainsi utile entre toutes. C’est bien l’objet que poursuivait ce grand savant, moins idéaliste que les nôtres et qui porte bien la marque de sa race par le caractère éminemment positif de son génie.
[…] va tordre le cou à une certitude ancrée dans le cerveau d’une majorité d’entre nous: Thomas Alva Edison n’est pas celui qui a inventé la première ampoule à incandescence […]
[…] Edison a été le premier à proposer un réseau de distribution d’énergie. Bien que souffrant de nombreuses imperfections, sujet à de nombreuses pannes, son système a l’énorme avantage d’être le premier, surtout associé aux lampes qu’il commercialise également. […]
[…] effet, l’ampoule de James Bowman Lindsey (et améliorée plus tard par Thomas Edison) fonctionne en faisant passer de l’électricité à travers un filament placé à […]
[…] décembre 1877 : démonstration du premier phonographe inventé par Thomas Edison. 1888 : l’inventeur écossais John Boyd Dunlop dépose le brevet du pneu à air. 2009 : début […]
[…] 1880 : Thomas Edison dépose un brevet pour la lampe électrique à incandescence. […]