Techniquement, ce qu’on appelle un feu n’a pas été inventé par l’homme. A l’état naturel, la combustion vive qui donne une flamme peut être déclenchée par la foudre, mais aussi par la fermentation.
Il n’est pas rare de voir des bottes de foins récoltés humides, s’échauffer jusqu’à prendre feu spontanément.
Fabrication des flammes
Pour qu’il y ait une combustion, il faut trois éléments, soit un combustible, un comburant et de la chaleur. Depuis quelques années, on considère qu’un quatrième élément doit être présent pour que la combustion montre des flammes, une sorte d’agitateur nommé « radical libre ». En chimie, un radical libre est un élément chimique auquel il manque un électron.
Comme la nature a horreur du vide, cet élément va sans cesse chercher à se lier à d’autres éléments en s’agitant, provoquant ainsi une élévation importante de la chaleur, et donc offrant des flammes.
La domestication du feu
Au Moyen-Orient, des traces d’utilisation du feu pour la cuisson des aliments remontent à la Préhistoire, vers 800’000 avant J.-C. En Chine, en Allemagne, en France et en Hongrie, elle est attestée vers 400’000 avant J.-C. A cette époque, on apprivoise le feu, on ne le « domestique » pas encore: pour cela, il faut pouvoir le fabriquer à la demande, comme lorsqu’on utilise des allumettes.
Les bienfaits du feu
La capacité de contrôler le feu a été fondamentale pour l’être humain. La cuisson des aliments facilite la digestion, permet la conservation des aliments, et évite certaines maladies.
Le feu apporte de la lumière et de la chaleur en hiver, il protège des animaux dangereux. Le feu est aussi utilisé pour la production d’outil (métallurgie).
Enfin, les grandes avancées industrielles proviennent des machines à vapeur, alimentée par un immense feu. Un exemple est le bateau à vapeur.
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